L’autoédition séduit de plus en plus d’auteurs en quête d’indépendance. Pourtant, un obstacle de taille peut rapidement nuire au succès d’un livre auto-édité : les fautes, incohérences et maladresses stylistiques. Alors, pourquoi la correction est-elle une étape indispensable avant de publier ? Voici ce que tout auteur devrait savoir.
Publier sans relecture : une erreur fatale
Par impatience ou par souci d’économie, certains auteurs choisissent de sauter la phase de relecture. Résultat ? Un livre truffé de fautes qui entache la crédibilité de l’auteur dès les premières pages.
Une étude menée par Nielsen Book révèle que les critiques négatives liées aux fautes d’orthographe sont l’un des premiers freins à l’achat d’un livre auto-édité.
L’œil extérieur : la valeur d’un regard neuf
Même un auteur expérimenté peut devenir aveugle à ses propres erreurs. Un correcteur professionnel apporte :
- Un regard objectif,
- Une expertise linguistique,
- Une capacité à repérer les incohérences logiques et stylistiques.
La différence entre une relecture bienveillante par un proche et une correction experte est significative.
Trois niveaux de correction : lequel choisir ?
Correction ortho-typographique :
- Orthographe, grammaire, ponctuation, typographie.
Correction stylistique :
- Fluidité des phrases, reformulations, cohérence du ton.
Révision éditoriale :
- Structure du texte, suppression des redondances, amélioration du rythme narratif.
Chaque niveau s’adresse à un stade différent de maturation du manuscrit.
Avant/Après correction : l’impact visible
Avant :
“L’heroïne sortit rapidement de chez elle, elle avait oublier ses clés sur la table de la cuisine.”
Après :
“L’héroïne sortit précipitamment de chez elle. Elle avait oublié ses clés sur la table de la cuisine.”
=> Résultat : un texte fluide, crédible, sans faute, qui respecte les attentes du lecteur.